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Le Blog d'Alain Gestin (Atelier Le Belvédère)

6 mars 2010

Savon d'Alep

P1000742

Photo, alain gestin, copyright ADAGP, Paris, 2010.
Reproduction interdite.

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5 mars 2010

Maternité

P1000699

alain gestin, ADAGP  Paris 2010. reproduction interdite
Tirage sur Dibond, 50x40 cm.

23 février 2010

William Ernest Henley (Invictus)

INVICTUS

William Ernest Henley écrit ce texte sur son lit d'hôpital après l'amputation d'un de ses pieds.

Nelson Mandela apprendra par coeur ce poème

pendant ses 27 années de détention durant

l'apartheid en Afrique du sud.

Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.

In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbow'd.

Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.

It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul


Dans la nuit qui m'environne,
Dans les ténèbres qui m'enserrent,
Je loue les Dieux qui me donnent
Une âme, à la fois noble et fière.

Prisonnier de ma situation,
Je ne veux pas me rebeller.
Meurtri par les tribulations,
Je suis debout bien que blessé.

En ce lieu d'opprobres et de pleurs,
Je ne vois qu'horreur et ombres
Les années s'annoncent sombres
Mais je ne connaîtrai pas la peur.

Aussi étroit soit le chemin,
Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme
Je suis le maître de mon destin,
Le capitaine de mon âme.

William Ernest Henley (1849-1903)

19 février 2010

Croix de bois ( Église de Bouloire dans la Sarthe)

P1040931

P1040938

11 février 2010

Mark Rothko

Pour ce qui est de l'art, notre société a substitué le goût à l'art :
cela l'amuse davantage,
la responsabilité est moindre.
Et elle change de goûts comme de costumes.
Placés entre le choix et la diversité,
l'artiste pourrait faire entendre plus fort ses lamentations.
Jamais ses tourmenteurs n'ont eu autant de formes
ni crée une telle cacophonie;
jamais il n'en est sorti une telle prolixité.

Mark Rothko (La réalité de l'artiste, champs arts, ed Flammarion)

«C'est une idée très répandue parmi les peintres

que le sujet importe peu du moment qu'il est bien peint.

Telle est l'essence de l'académisme.

Il n'est pas vrai que l'on puisse faire

une bonne peinture à propos de rien.

Nous affirmons que le sujet est essentiel

et que le seul sujet qui vaille la peine est le tragique et l'éternel.

Voilà pourquoi nous revendiquons

une affinité spirituelle avec l'art primitif et archaïque.»

Mark ROTHKO

Mark Rothko, né Marcus Rothkowitz à Dvinsk, aujourd' hui Daugavpils (Lettonie), le 25 septembre 1903 et mort le 25 février 1970, est un peintre américain.

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10 février 2010

La vie me coûte!

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Acrylique sur barquette, février 2010,Copyright ADAGP. Paris. Alain Gestin, Reproduction interdite.

8 février 2010

Un regard sur "notre débat" sur l'identité Nationale

 

Le débat français sur l’identité nationale inquiète chaque jour davantage les médias locaux. Plus de 100 000 Sénégalais vivent en France.

De nombreux Sénégalais me posent la question. « Pourquoi un débat sur l’identité nationale ? » Rama, une étudiante me déclare tout de go : « C’est dangereux d’ouvrir la boite de pandore. Vous risquez de stigmatiser les immigrés. Nos frères qui vivent chez vous sont des Sénégaulois. Ils appartiennent aux deux cultures. A l’heure du métissage culturel, je ne vois pas l’intérêt de s’interroger sur l’identité nationale. La France devrait avoir d’autres priorités ».

D’autres Sénégalais me disent que ce débat est surtout une mauvaise nouvelle pour la France. « Cela veut dire que vous vous repliez sur vous-même. Et ce n’est jamais très bon signe surtout pour un pays qui prétend défendre des valeurs universelles » m’explique Hassan, un enseignant sénégalais.

Témoin de cet état d’esprit, l’éditorial de Marcus Boni Teiga, journaliste francophilie, qui a peur que la France ne tourne le dos à son histoire. Et qu’elle ne tombe dans les mêmes travers que la Côte d’Ivoire.


L’Afrique inquiète pour la France

La France de Nicolas Sarkozy ne cessera jamais d’étonner, voire de décevoir le monde avec ses polémiques et ses débats à tout le moins anachroniques.

Du temps de la colonisation et même bien longtemps après en Afrique, l’on avait coutume d’identifier la France à la Marseillaise et au Coq gaulois aux couleurs évidemment fétiches que sont le bleu, blanc, rouge.

Pour nous, anciennement colonies et colonisés d’Afrique, se déclinaient ainsi en l’hymne et le drapeau national, l’esprit de conquête et de grandeur qui symbolisait la patrie des droits de l’homme et tout ce que cela impliquait comme ouverture d’esprit, tolérance et hospitalité.

Il est vrai que les temps ont changé et que la France aussi ouverte, tolérante et hospitalière soit-elle, ne peut pas accueillir toute la misère du monde.

Mais pas au point de ne pas pouvoir reconnaître, ou passons le mot, identifier ses propres filles et fils, tout simplement parce qu’ils n’ont pas la même couleur de peau ou le même faciès, et de se chercher désespérément une identité nationale.

Le président Nicolas Sarkozy va jusqu’à ridiculiser la France en donnant à un ministre de la République le mandat de s’occuper de la fameuse identité nationale.

Il ne suffit donc plus d’être Française ou Français de naissance ou d’adoption, il faut absolument répondre aux critères de la fameuse identité nationale tout aussi insaisissable que les larmes d’un crocodile.

Ce n’est pas tant, dans le cas d’espèce, que d’apprendre la langue de Molière ou de justifier de quoi vivre – toutes choses qui ne font pas d’un homme un bon Français – qui posent problème, mais l’esprit qui sous- tend une telle volonté politique.

Comble d’ironie, sous nos tropiques et plus précisément en Côte d’Ivoire où la France prétend œuvrer pour une sortie de crise et un retour à la paix définitif, ce sont les mêmes causes d’identité nationale qui ont produit les années de guerre que le pays a traversées.

 Quand la France, en plus de la « ghettoïsation » qu’elle a engendrée vis-à-vis de certaines couches sociales notamment immigrées, va estampiller ses citoyens de première ou de seconde zone ; cela ne ferait qu’empirer le malaise social déjà ambiant.

Le vif débat suscité par la question est incontestablement à la mesure de l’intérêt que tous les Français portent à ce sujet. Indépendamment de la couleur de leur peau et de leurs origines socioprofessionnelles ou politiques.

C’est à croire que la France, la Grande France, a atteint son apogée. Et pour reprendre les propos d’Aimé Césaire, au lieu de trouver des solutions aux problèmes qu’elle se pose, elle ruse avec ses propres principes.

Ce qui est, du reste, le propre des civilisations décadentes. Mais à y voir de près, il semble que ce soit les dirigeants français, eux-mêmes, qui soient vraiment en panne d’inspiration et d’idées nouvelles qui leur font se tourner vers l’Afrique pourtant décriée pour copier et coller des alchimies politiques.

Au moment où le président ivoirien Laurent Gbagbo, accusé d’ « ivoirité », et par conséquent de pratiquer la politique de la citoyenneté sélective règle en bloc la question identitaire, en accordant même des privilèges aux ressortissants ouest africains, c’est la France qui, a contrario, fait machine arrière. En ghettoïsant des Français, pourtant bien Français.

Marcus Boni Teiga ( Le Monde, 8 février 2010)

3 février 2010

"Abri maritime"

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Photo Alice Gestin, reproduction interdite, 2009.

30 janvier 2010

Francis BACON

"...Quand Velasquez ou Rembrandt peignaient, ils étaient encore d'une certaine manière, qu'elle que fût leur attitude à l'égard de la vie, légèrement conditionnés par certains types de possibilités religieuses que l'homme d'aujourd'hui dirait-on, a vu s'annuler complètement pour lui. Maintenant bien entendu, l'homme ne peut que s'efforcer de faire quelque chose
de très, très positif en essayant de s'abuser pour un temps par la façon dont il se conduit
en prolongeant peut-être sa vie grâce à une sorte d'immortalité qu'il achète aux médecins.
Voyez-vous tout l'art est maintenant devenu tout à fait un jeu avec lequel l'homme se distrait. Et ce qui est fascinant c'est que cela va devenir bien plus difficile pour l'artiste, puisqu'il lui faudra vraiment approfondir le jeu pour aboutir à quoi que ce soit de bon."

Francis Bacon (28 octobre 1909 à Dublin - 28 avril 1992 à Madrid) est un peintre anglo-irlandais.

26 janvier 2010

crayons et corde à piano

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Photo, Alice Gestin, 2010. Reproduction interdite.

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