Protoglyphes, protolangage certainement d'autant que si l'on remonte à la nuit des temps à ce que l'on en connait, à ce que l'on en a découvert, le glyphe, l'incision dans la pierre en est la première trace, parmi ces premiers signes le sexe de la femme y est déjà présent, une sorte de naissance du monde façon stylisée!<br />
Pour revenir à brouette et bétonnière, c'est vrai que quand j'execute ce genre de peinture je suis à quatre pattes et dans l'entrée d'une grotte ce qui rajoute pertinence à ces commentaires!
Suffit-il d'être dans la lune pour nous en reproduire sa face cachée?<br />
Il n'y a doublement aucune raison de s'inquiéter.<br />
Souhaitons que le voyage se poursuive jusqu'à Mars.
Protoglyphes qui font penser à un protolangage, si l'on s'accorde sur le fait que la brouette reproduit un motif, on se surprend à rêver à quelque fossiles fraîchement découverts. Le gîte promet des sur surprises:)<br />
Nous attendons la prochaine "prise" sur le sol encore meuble... <br />
amel
Désormais, je nommerai tes "peintures à la brouette" par le néologisme : des PROTOGLYPHES(nom masculin).<br />
proto : du grec premier, qui est en tête.<br />
glyphe : du grec ciselure, qui est gravé. <br />
Anecdote :<br />
Je remarque que l'écoulement du temps te porte depuis la peinture, la gravure, la sculpture vers les peintures pariétales d'abord, puis vers les protoglyphes(fort réussis à mon avis). Ce n'est pas une régression, mais une remontée vers l'ère primal, le sens ultime - tant que tu t'arrêtes avant le protozoaire et l'algue bleue, quoi que . . .! ! La source, la source . . . où est l'expression avant le mot, avant que le verbe ait tout perverti ?<br />
C'est une belle grimace de l'histoire qu'il puisse exister ce paradoxe : créer des protoglyphes, par essence même evanescents, éphémères, dont l'existence sera prolongée voire fixée et compilée par un appareil photo numérique!Pour une âme sensible, c'est tout simplement vertigineux. Atteindre au vertige sans verbe .<br />
éric